Par Augustin Berque
Directeur
d’études en retraite à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris)
Résumé – On
imaginera aisément que le paysage vit, biologiquement, de la vie des êtres
vivants qui s'y trouvent. C'est faux : le paysage ne se réduisant pas à un
écosystème, il ne se réduit pas non plus à la vie des organismes qui composent
un écosystème. Le paysage est une relation éco-techno-symbolique, pas seulement
écologique. Alors, de quelle sorte est la vie de cette relation? La question
sera ici examinée du point de vue onto-logique - à la fois logique et
ontologique - qui est celui de la mésologie (Umweltlehre, fûdoron 風土論).