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UMA REFLEXÃO SOBRE O TEMPO QUE ESTAMOS A VIVER

  Por Galopim de Carvalho  Professor catedrático jubilado da Faculdade de Ciências da Universidade de Lisboa, Geologia e Sedimentologia. Foi...

sábado, 13 de outubro de 2018

La question de l’écologie ou La querelle des naturalismes


par Catherine Larrère
Professeur émérite à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de philosophie morale et politique
En 1973, Georges Canguilhem prononçait une conférence intitulée « la question de l’écologie »[1]. Pour parler d’un sujet qui, à cette époque, commençait à attirer l’attention mais était encore assez peu traité, il trouvait ses références dans les réflexions du Club de Rome, dont le fameux rapport Meadows, Les limites de la croissance[2] était paru l’année d’avant. Il s’intéressait également au mouvement écologique en train de se constituer en France, autour de l’hebdomadaire Le Sauvage et des articles d’André Gorz, notamment[3]. Le point de départ de sa réflexion était donc l’ambiguïté du terme écologie, qui désigne à la fois une discipline scientifique (l’étude des relations des organismes et de leur milieu) et un courant idéologique, qui mobilise politiquement autour des questions d’environnement (pollutions, déchets, épuisement des ressources…). Le souci de Canguilhem était alors de distinguer entre les « propositions de caractère scientifique, sur lesquelles on peut s’appuyer » (la détermination des limites de nos actions techniques et économiques dans le milieu naturel : on ne pouvait poursuivre une croissance illimitée sur une Terre limitée), et les thèses idéologiques à finalité politique. De ce point de vue, il renvoyait dos à dos technophobes -qui annoncaient déjà la catastrophe imminente, et technophiles -qui contestaient la fatalité de l’échéance et se reposaient sur leur optimisme technologique (on trouvera toujours une solution technique à des problèmes techniques). Canguilhem articulait ainsi deux critiques : le rejet du naturalisme, d’une part, la mise en cause de la conception dominante des rapports entre science et technique, d’autre part.

sexta-feira, 5 de outubro de 2018

The Subversion of Beauty



Arnold Berleant

Professor (Emeritus) of Philosophy at Long Island University and Past President of the International Association of Aesthetics
Epigraph
In due time, the theory of aesthetics will have to account not only for the delight in Kantian beauty and the sublime, but for the phenomena like aesthetic violence and the aestheticization of violence, of aesthetic abuse and intrusion, the blunting of sensibility, its perversion, and its poisoning.
Katya Mandoki, Everyday Aesthetics: Prosaics, the Plan of Culture, and Social Identities (2007).